le 03/04/2023
Si vous cherchez un emploi, vous apprêtez à entrer dans le monde du travail ou envisagez de vous reconvertir professionnellement, vous souhaitez certainement rejoindre un des secteurs qui recrutent. En l’occurrence, de nombreuses études existent sur le sujet. Ainsi, les secteurs dynamiques et créateurs d’emploi sont parfaitement identifiés. Quels sont-ils ? Découvrez les secteurs les plus actifs sur le marché de l’emploi !
Pourquoi s’intéresser aux secteurs qui recrutent ?
Vous cherchez un travail ? Vous orienter vers les secteurs qui recrutent vous donnera alors les meilleures chances d’embauche. Et une fois en poste, vous bénéficierez de belles perspectives d’évolution.
Vous voulez changer de métier ? Nous vous conseillons d’identifier les secteurs qui recrutent avant de définir votre projet de reconversion professionnelle. Cette démarche vous permettra de choisir une orientation gagnante et de trouver rapidement un nouvel emploi.
Les 7 secteurs qui recrutent actuellement le plus en France
Récemment, le site de recrutement HelloWork a mené une étude afin d’identifier les secteurs qui recrutent le plus en CDI, CDD et en alternance. Sur le premier semestre 2022, les annonces d’emploi ont alors été étudiées. Il en ressort un classement bien précis.
Selon cette étude, la comptabilité, la gestion, la finance et l’audit vient en tête. Suivent ensuite les fonctions commerciales, la santé & le social, la production & la maintenance industrielle, l’ingénierie industrielle, l’ingénierie, les études & le développement informatique. Pour finir, la gestion et la relation clients arrivent en 7e position des secteurs qui recrutent le plus en France.
Secteurs qui recrutent : une dynamique différente selon la région
D’une région à l’autre, les secteurs qui recrutent le plus, ne sont pas forcément les mêmes. Par exemple, en Île-de-France, les métiers du soin et de la relation d’aide arrivent en tête avec plus de 36 000 recrutements prévus en 2022. Ensuite, viennent les métiers de la vente, du commerce et de la grande distribution avec 34 500 embauches prévues en 2022. Et l’hôtellerie-restauration occupe la troisième place avec 33 000 postes à pourvoir en 2022.
En revanche, la Bretagne affiche un autre classement. Dans cette zone, l’hôtellerie-restauration vient en premier avec 23 500 embauches prévues en 2022. Ensuite, se positionnent les métiers de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’élevage et de la pêche avec 22 000 postes ouverts en 2022. Enfin, les métiers du bâtiment et des travaux publics occupent la troisième marche du podium des secteurs qui recrutent le plus en Bretagne, avec 18 000 recrutements prévus courant 2022.
Sur d’autres régions, la physionomie du marché de l’emploi peut également changer. Si vous souhaitez travailler dans votre région, il est important d’avoir cette finesse quant aux secteurs qui recrutent.
Le secteur énergie : de nombreux métiers en tension
Parmi les secteurs qui recrutent, nous pouvons également citer celui de l’énergie. Comme vous le savez, ce secteur se positionne au cœur des enjeux en matière de transition énergétique. Les besoins en recrutement sont ainsi élevés. Et de surcroît, le secteur rencontre des difficultés à recruter. Selon les estimations, celui-ci fait face à des tensions sur bon nombre de métiers comme technicien de maintenance et technicien d’exploitation.
Au sein de ce secteur, la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées montre d’ailleurs de grandes ambitions en matière de recrutement. Les différentes estimations prévoient l’ouverture de 90 000 à 170 000 postes à l’horizon 2030.
Consultez les offres d'emploi de la filière
Les métiers d’avenir au sein de la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées
Sur plusieurs métiers, la filière gaz, chaleur et solutions énergétiques associées prévoit de multiples recrutements. Découvrez alors quelques emplois d’avenir, qui seront encore très prisés à l’horizon 2030 !
Automaticien
La technologie étant de plus en plus évoluée, la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées tend à moderniser ces machines, équipements et installations. L’automatisation est alors croissante. Par conséquent, le métier d’automaticien va être de plus en plus prisé. Si la filière en compte actuellement 800, elle prévoit une forte hausse des effectifs à l’horizon 2030, avec 3 550 automaticiens en poste.
Un automaticien doit garantir le bon fonctionnement des équipements. Dans cette optique, il gère leur installation mais aussi leur contrôle, leur paramétrage et leur entretien. Ces professionnels peuvent aussi réaliser les réparations sur les systèmes automatisés et/ou robotisés.
Dans le cadre de son travail, un automaticien a besoin de fortes compétences techniques : maîtrise de logiciels, connaissances en électromécanique, en électricité, programmation, etc. En parallèle, des compétences comportementales s’avèrent également requises puisque ce professionnel est en contact du client et travaille bien souvent en équipe.
Comment accéder à ce métier ?
Il existe certaines passerelles métier, qui permettent d’accéder à la profession d’automaticien. Un installateur de chauffage peut par exemple facilement se reconvertir en automaticien.
En parallèle, certaines formations permettent d’accéder à ce métier : un BTS maintenance des systèmes, un BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques ou encore un Titre Professionnel Technicien supérieur en automatique et informatique industrielle.
Technicien de maintenance
Comme évoqué précédemment, technicien de maintenance constitue un métier en tension. En l’occurrence, il s’agit d’un métier emblématique de la filière, sur lequel elle connaît de nombreuses difficultés à recruter. De surcroît, les besoins vont augmenter sur ce métier. A l’horizon 2030, les effectifs devraient passer à 66 100 salariés contre 42 200 actuellement.
Technicien de maintenance incarne une profession transverse dont le champ d’application varie selon les activités de la filière : production de gaz verts, transport et stockage de gaz, distribution de gaz, réseaux de chaleur, équipements énergétiques… Cela étant dit, un tel professionnel est responsable de la maintenance préventive et curative des équipements et installations.
Afin de mener à bien ses missions, un technicien de maintenance doit disposer de connaissances et d’un savoir-faire technique : gestion et analyse des données, informatique industrielle et automatisme, pilotage des installations, électromécanique, électricité, etc. Ce poste exige également de la rigueur, une certaine autonomie, tout comme un bon relationnel. La capacité à travailler en équipe s’avère également indispensable.
Comment devenir technicien de maintenance ?
Si vous avez envie de devenir technicien de maintenance, vous pouvez vous orienter vers plusieurs formations. Un Bac Pro Maintenance et Efficacité Energétique, un BTS Maintenance des systèmes énergétiques et fluidiques ou encore un DUT électronique et mesures physiques peuvent vous ouvrir le chemin vers cette profession. En parallèle, certaines formations continues peuvent également vous mener à ce métier : Habilitation Bio GNV, Habilitation Pompe à chaleur, etc.
En parallèle, ce métier est facilement accessible pour les techniciens bureau d’études ou encore pour les techniciens du secteur électricité.
Technicien d’exploitation
Parmi les métiers les plus demandées au sein de la filière, nous retrouvons celui de technicien d’exploitation. Actuellement au nombre de 14 700, les effectifs devraient atteindre les 40 300 salariés d’ici 2030.
Ces professionnels ont la charge d’effectuer les actes techniques sur les équipements : mise en route, branchement, entretien et surveillance. Ces techniciens peuvent intervenir à divers niveaux de la chaîne : stockage, acheminement, distribution, etc.
Les compétences exigées pour ce métier sont de plus en plus nombreuses. La digitalisation et les nouveaux procédés verts impactent notamment la profession et le savoir-faire requis. Ainsi, ces techniciens doivent notamment avoir une certaine agilité digitale, avoir des compétences en électricité, métrologie, chromatographie, connaître les règles de sécurité ou encore posséder des compétences techniques relatives aux réseaux des Smart Grid. De bonnes capacités de communication s’avère aussi indispensables à ce poste.
Comment s’orienter vers cet emploi ?
Le métier de technicien d’exploitation est facilement accessible depuis les professions d’agent d’exploitation, de technicien bureau d’études ou encore de plombier chauffagiste.
Certaines formations mènent en parallèle à ce métier, comme un BTS dans le domaine technique, un Bac Pro Technicien gaz, ou encore un Titre Professionnel Technicien supérieur de maintenance et d’exploitation en climatique.
Data analyst
Bon nombre de secteurs qui recrutent, recherchent des data analysts. Il en va de même pour la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées. Celle-ci prévoit d’importants besoins à l’horizon 2030, sans toutefois préciser de chiffre précis.
Une data analyst a pour mission d’analyser et d’interpréter les données à disposition afin de permettre des prises de décision judicieuses.
Ainsi, ces spécialistes de la data doivent allier compétences techniques et relationnelles. Ils doivent bien évidemment avoir une expertise en matière d’extraction et exploitation des données. Pour ce faire, ils doivent d’ailleurs savoir utiliser divers logiciels : outils BI, outils de gestion de base de données, etc. En parallèle, ils doivent être capable de présenter simplement l’information. A côté de qualités pédagogiques, ils doivent aussi savoir endosser une posture de conseil.
De quelle manière devenir data analyst ?
Certains métiers proches permettent d’évoluer en tant que data analyst. Cela inclut par exemple les métiers de statisticien ou chef de projet infrastructures réseaux.
Quant aux formations menant à ce métier, nous pouvons citer le DUT en Data science, la licence en statistiques et traitement de l’information. Une école d’ingénieur spécialisée en statistiques ou big data peut aussi ouvrir la voie vers cette profession.
D’autres métiers d’avenir
La filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées offre bien d’autres métiers d’avenir. La liste pourrait ainsi se poursuivre avec les professions d’energy manager, chargé d’affaires, business developer, ingénieur IOT, ingénieur bureau d’études, ou encore conducteur de travaux.
Sur certains métiers, la filière propose une formation aux nouvelles recrues, qui n’auraient pas toutes les compétences requises. Le cas échéant, le recrutement se fait principalement sur la base de la motivation. Même si vous n’avez pas toutes les compétences demandées pour un poste, tentez donc tout de même votre chance : postulez !